Opinion de : Ken Alabi

Tous les quatre ans, quelques mois après le halving de Bitcoin, l’écosystème blockchain fait l’objet d’un examen public accru. Cette période, qui dure généralement plus d’un an, est dictée par des principes économiques fondamentaux : lorsque l’offre d’un actif est réduite tandis que la demande reste stable ou augmente, sa valeur a tendance à augmenter. Historiquement, ce choc d’offre a provoqué une appréciation du marché menée par Bitcoin, suscitant un intérêt et une participation accrus de la part des utilisateurs, des développeurs, des investisseurs et des décideurs politiques.

Au cours de ces périodes post-halving, l’industrie de la blockchain a mis en avant ses projets, ses innovations technologiques et ses potentialités. A aucun moment dans les cycles précédents, une application blockchain n’a clairement éclipsé les technologies existantes dans un domaine spécifique. Pourtant, les forces fondamentales de la blockchain — l’immuabilité, la transparence des données et la souveraineté des actifs des utilisateurs, rendues possibles grâce au chiffrement par clé privée — continuent d’attirer les innovateurs. Ces caractéristiques ont été appliquées de manière créative dans de nombreux secteurs, notamment les systèmes de paiement sans frontière, la finance décentralisée (DeFi), les NFT, les systèmes de jeux avec des actifs en jeu enregistrés, les jetons de fans et de fidélité, les subventions transparentes et les systèmes de distribution d’aide, ainsi que les subventions agricoles et le suivi des prêts.

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